« On ne peut comprendre le présent sans le passé » – Var Matin, 12/03/18

Var-matin logo Publié le 12/03/2018 à 18:19

Var matin

© Laurent Martinat

Directeur des Cahiers de l’Orient, journaliste spécialisé sur les thèmes du Proche et Moyen-Orient, Antoine Sfeir donnera une conférence ce mardi après-midi au Forum du Casino d’Hyères. Problématique principale: « La guerre de 70 ans : jusqu’où ira l’extension des conflits du Proche et du Moyen-Orient? » Lire la suite

Université populaire de Lille, 20/11/16

up-lilleLE PROCHE-ORIENT DANS LA TOURMENTE 

La situation en Irak, en Syrie, en Palestine, en Israël et au Liban n’a pas cessé de se dégrader. L’attitude occidentale vis-à-vis des évènements du Proche-Orient est pour le moins ambiguë et semble de plus en plus dénuée Lire la suite

Portrait – Grandes Écoles et Universités Magazine, mai 2016

ANTOINE SFEIR EST UN JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN, SPÉCIALISTE DU MOYEN-ORIENT. LE FONDATEUR DES CAHIERS DE L’ORIENT EST DEPUIS PLUS D’UN AN LE PRÉSIDENT DE L’ILERI. IL S’ADONNE AVEC BONHEUR À SA MISSION DE TRANSMISSION. CERTAINS LE QUALIFIENT DE POLITOLOGUE. UN STATUT QU’IL RÉFUTE, SE RECONNAISSANT DANS LE RÔLE « DE PASSEUR, DE VULGARISATEUR. QU’Y A-T-IL DE PLUS NOBLE QUE LA FONCTION DE SCRIBE ? JE SUIS UN VULGARISATEUR AVEC UNE SEULE AMBITION : TRANSMETTRE ! »  Lire la suite

« Ils puent !  » Les Cahiers de l’Orient, septembre 2015

imageMon éditorial dans le numéro d’automne des Cahiers de l’Orient.

Que la société civile au Liban réagisse à un problème sociétal et décide de réclamer pour cela, dans la rue, la démission du gouvernement et l’organisation d’élections législatives pourrait nous rassurer sur une jeunesse enfantée par la guerre qui se réclame d’une révolution. Mais laquelle ?

Aujourd’hui la scène politique libanaise est verrouillée par des personnages ancestraux qui en aucun cas n’accepteront volontairement l’introduction d’un acteur trublion dans leur cénacle. L’histoire de ce pays est émaillée de révolutions inachevées : Tanios Chahine au XIXe siècle, les comités d’indépendance à la veille de la Grande Guerre, l’indépendance elle-même, biaisée dès le début (« Deux négations ne font pas une nation ») [1], la révolte du général Aoun… Lire la suite

« L’anéantissement de Daech doit être la priorité de la communauté internationale », VA 22/07/15

VA logoValeurs Actuelles – Politique

Mercredi 22 Juillet 2015 à 11:20

Mis à jour le 22/07/2015 à 11:29
VA cope_iafrate_2

Photo © Patrick Lafrate

Tribune libre. Antoine Sfeir et Jean-François Copé allient leurs expertises pour exhorter la France à réécrire de fond en comble sa ligne diplomatique avec un but : il est urgent d’agir contre l’État islamique.

L’accord sur le nucléaire iranien qui vient d’être acté à Vienne commande une évolution majeure de notre regard sur l’orient compliqué.

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Il y a 10 ans, l’assassinat de Rafic Hariri – LCI, 14/0215

imageInvité de Rebecca Fitoussi à 14.45

« La mort de l’ancien Premier ministre libanais dérange autant que lui dérangeait de son vivant. Ce qui m’inquiète, c’est que le Liban est aujourd’hui clivé en deux… Cet événement a marqué le début du démantèlement de l’État et de la société libanaise. »

Bachar Al Assad conforté par les divisions – L’Opinion, 27 mai 2013

l'Opinion logo
Publié le lundi 27 mai à 09h39
Mis à jour le mercredi 29 mai à 09h45
Autres chroniques dans L’Opinion

« Dans le conflit syrien, la France, comme l’Europe, a montré 
à la fois son impuissance, ses hésitations, en un mot son inexistence »

AS L'opinion

La bataille de Qousseir, cette ville syrienne au sud d’Alep, constitue un véritable tournant dans la guerre civile qui ravage la Syrie depuis plus de deux ans. Cette petite ville tombée aux mains des insurgés contrôle à la fois la route Damas-Homs et celle qui mène à Alep, mais est surtout indispensable pour l’approvisionnement en armes en provenance du Liban, que ce soit à destination des opposants à Bachar Al Assad ou à celle des loyalistes. Lire la suite

« Je suis un scribouillard vulgarisateur » – Corse Matin, 9 avril 2013

Corse Matin

Publié le mardi 09 avril 2013 à 14h40

(Propos recueillis par Hélène Romani)

Antoine Sfeir sur le Vieux-Port de Bastia avant sa conférence à l'IRA : «La France se prend pour le justicier du monde » - Louis Vignaroli

Antoine Sfeir sur le Vieux-Port de Bastia avant
sa conférence à l’IRA : « La France se prend
pour le justicier du monde » (Louis Vignaroli)

Le journaliste Antoine Sfeir, spécialiste du monde arabe, auteur de nombreux ouvrages, dont le plus récent est « L’islam contre l’islam », donnait hier à l’Ira une conférence sur ce thème dans le cadre d’Histoires en mai.

Il se fait plus rare sur les plateaux de télévision qui réclament régulièrement son expertise. Antoine Sfeir, journaliste, enseignant, politologue, spécialiste du monde arabe, s’est « échappé de Paris » pour arpenter la province. Il était hier à Bastia. Lire la suite

Réajustements diplomatiques

CO 110L’éditorial d’Antoine Sfeir, directeur de la rédaction des Cahiers de l’Orient

Numéro 110 ~ Spécial Iran (printemps 2013)

En trente ans, l’Iran a connu deux révolutions : celle de 1979, qui a vu l’avènement de la République islamique, et celle de 2009, avec la contestation populaire qui a suivi la réélection forcée de Mahmoud Ahmadinejad à la tête de l’État. Y en aura-t-il une troisième à l’occasion des élections présidentielles de juin prochain ? Certains n’ont pas hésité à dire que c’est en réalité à Téhéran, quand les jeunes Iraniens défiaient à la fois les Pasdaran et les milices Bassiji d’Ahmadinejad, que le « printemps arabe » avait commencé. Lire la suite

Sunnites contre chiites : pourquoi les musulmans se font la guerre

Le Point logo

Le Point.fr – Publié le 19/03/2013 à 20:01 – Modifié le 19/03/2013 à 20:48

 

Dans « L’islam contre l’islam », le politologue Antoine Sfeir explique pourquoi cet antagonisme millénaire façonne tous les conflits actuels du Moyen-Orient. Par ARMIN AREFI

Décembre 2011 : des chiites bahreïnis marquent le rituel de l'Ashoura, en hommage au martyr de l'imam Hussein. © Str / AFP

Décembre 2011 : des chiites bahreïnis marquent le rituel de l’Ashoura, en hommage au martyr de l’imam Hussein.
© Str / AFP

On présente souvent à tort la plus grande rivalité au Moyen-Orient comme celle opposant les juifs et les musulmans, conflit dont l’illustration la plus récente serait les tensions grandissantes entre l’Iran des mollahs et Israël. Ce serait oublier un conflit millénaire fratricide autrement plus sanglant, et dont on voit encore les répercussions quotidiennes aujourd’hui. Irak, Pakistan, Syrie, Liban ou Bahreïn, pas un jour ne passe sans que des sunnites et chiites s’entretuent. Pourtant, ces deux populations sont bel et bien issues de la même confession : l’islam. Comment expliquer cette guerre fratricide ?  Lire la suite

Les Clés du Moyen-Orient, 14 février 2013

L’ISLAM CONTRE L’ISLAM – L’INTERMINABLE GUERRE DES SUNNITES ET DES CHIITES

Les cles du MO

ARTICLE PUBLIÉ LE 14/02/2013

Par Tatiana Pignon

Le mouvement dit des « révolutions arabes » commencé en 2011, et de manière générale l’instabilité, et en tout cas les difficultés politiques – focalisées depuis longtemps sur le conflit israélo-palestinien – ainsi que la présence d’enjeux économiques de première importance, ont donné et continuent à donner lieu, en Occident, à un nombre de plus en plus important d’analyses générales de la géopolitique du Moyen-Orient. Pour Antoine Sfeir, toutefois, la grille de lecture généralement utilisée par les auteurs de telles analyses est erronée : il s’agirait en effet de l’importation de catégories occidentales – celles de l’opposition entre « démocrates » et « intégristes », ou entre dictatures et démocraties – dans une région qui ne les connaît pas comme telles. Ce politologue franco-libanais, directeur-fondateur des Cahiers de l’Orient et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, propose au contraire Lire la suite

France 24 le 13 février 2013

France 24   Invité de l’entretien d’Armelle Charrier sur France 24 le 13/02/13.

Il pleut sur le Proche-Orient

L'éminence grise de la Confrérie des Frères musulmans, Khairat el Shater, libéré de prison en mars 2011.

L’éminence grise des Frères musulmans, Khairat el Shater, libéré de prison en mars 2011.

L’Égypte est à feu et à sang depuis plusieurs jours. Si les événements se sont accélérés en raison d’un verdict judiciaire rendu contre 21 supporters du ballon rond – responsables, selon l’enquête, d’émeutes sur le stade ayant fait plus de soixante-dix morts il y a un an jour pour jour – cette décision a été un prétexte pour les révolutionnaires de plusieurs villes, dont Le Caire, de reprendre possession de la rue. Leurs slogans s’articulent de plus en plus autour de la situation socio-économique : les indécisions et les tergiversations du gouvernement en sont la cause essentielle – mesures prises par la présidence et contredites par le cerveau de Frères musulmans, Khairat Al Shater, auquel les fonctionnaires de la présidence, sinon Mohammed Morsi lui-même, semblent obéir au doigt et à l’œil. Lire la suite

« L’attentat au Liban est un avertissement lancé par la Syrie » – BFM TV, 22 octobre 2012

BFMTVLa tension est vive à Beyrouth après l’attentat visant un chef du renseignement libanais proche de l’opposition. Antoine Sfeir décrypte la situation.

La voiture piégée qui a explosé vendredi
a fait trois morts et de très
nombreux blessés. (AFP PHOTO)

Au lendemain des funérailles de Wissam Al Hassan, haut responsable du renseignement libanais tué dans un attentat vendredi dernier à Beyrouth, la tension n’est pas encore retombée dans le pays. L’armée s’est déployée dans la capitale pour endiguer la révolte de la veille, qui avait conduit des manifestants à réclamer la démission du Premier ministre, Najib Mitaki.

Antoine Sfeir, journaliste et politologue franco-libanais, dirige les Cahiers de l’Orient, une revue sur le monde arabo-musulman qu’il connaît très bien. Il estime que l’élimination de Wissam Al Hassan est un avertissement lancé Lire la suite

Attentat de Beyrouth : à qui profite le crime ?

Le général Wissam Hassan en septembre 2010 (AFP/STR)

L’attentat meurtrier de vendredi en plein cœur de Beyrouth a plusieurs lectures :

Il est avant tout ciblé contre un « superflic » : le général sunnite Wissam Hassan avait à son tableau de chasse le démantèlement de nombreux réseaux israéliens dans la capitale libanaise, l’arrestation de l’ancien député et ministre Michel Samaha, proche du président syrien Bachar Assad, l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et l’implication dans cette affaire de trois membres du Hezbollah – parti qui avait réclamé à plusieurs reprises le limogeage du chef des renseignements de la police libanaise. La victime,

La voiture piégée à Achrafieh à l’est de Beyrouth, le 19 octobre 2012. (REUTERS/© Stringer / Reuters)

se sachant lourdement menacée, avait déjà pris soin de mettre sa famille à l’abri à Paris.

Cette attaque ciblée est également le signe, s’il en était besoin, que la puissance de nuisance du régime syrien est intacte : Damas soupçonnait Lire la suite

Mieux savoir pour mieux comprendre

Carte de la Syrie, carefrance.org

Bizarrement, après avoir occupé l’actualité tout au long des derniers mois, la Libye, la Tunisie, l’Égypte et même la Syrie semblent avoir disparu de nos médias. On y retrouve de temps en temps quelques entrefilets concernant le nombre de morts de la veille – plus de 30.000 en vingt mois de conflit – ou la décision de la France d’aider l’opposition syrienne, en distribuant des enveloppes à la frontière syro-libanaise. Mais que deviennent les quelque 650.000 refugiés syriens[1], dont une centaine de milliers au Liban, plus encore en Turquie et en Égypte, et près de 200.000 en Jordanie ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Syrie et l’Irak ? Comment survivent les habitants de Damas et d’Alep ? Que devient Deraa, point de départ de cette guerre civile qui n’en porte pas encore le nom ? Lire la suite

Racisme ordinaire à Beyrouth

Des employés de maison étrangers auraient été la cible samedi 6 octobre 2012 de propos racistes à l’aéroport de Beyrouth.

L’aéroport de Beyrouth a été une fois de plus le théâtre, en cette fin de semaine, d’un épisode raciste. Nouvel épisode, parce que le feuilleton du racisme ordinaire est tristement quotidien au pays des Cèdres, qui s’enorgueillit pourtant de la coexistence en son sein de 17 confessions différentes. Le Liban, qualifié autrefois par le pape de « pays-message » en hommage à un vivre-ensemble réussi, n’inclut sans doute pas les Philippins et les Népalais dans les heureux élus admis à cette convivialité factice, puisqu’une employée de la compagnie aérienne nationale s’est permis, le 6 octobre, de viser ces derniers nominalement dans une injonction diffusée par haut-parleur : « Il est interdit aux Philippins et aux Népalais de parler ici ». Prise à parti par un citoyen choqué, comme de juste, d’un pareil comportement, l’hôtesse a affirmé, sans doute en guise de justification, que « la direction ne veut même pas ce genre de personne sur le vol » et que « ces gens-là sont différents », tandis qu’un employé menaçait le plaignant d’annuler son vol si ce dernier persistait à demander raison de ces agissements.

La Middle East Airlines, devant l’ampleur de la polémique, Lire la suite

Benoît XVI au Liban : pour quoi faire ?

La visite du pape au Liban est doublement stratégique : en premier lieu, Benoît XVI vient dire sa solidarité aux chrétiens en Orient : ceux d’Irak, malmenés, devenus les boucs émissaires des milices à la fois chiites et sunnites, des Kurdes comme des Arabes ; ceux de Syrie, cibles des insurgés mais aussi des bombardements du régime ; ceux d’Égypte, qui durant ces dernières années ont vu leurs églises saccagées, leurs offices perturbés et leurs fidèles assassinés ; à ceux du Liban enfin, qui ont connu durant la guerre, et notamment depuis les accords de Taëf en 1989, une véritable perte d’influence. Le souverain pontife vient redonner confiance à ces chrétiens catholiques, orthodoxes ou protestants, qui choisissent souvent la voie de l’exil alors qu’ils constituent les racines mêmes de la chrétienté. Lire la suite

Dernier ouvrage paru

DICTIONNAIRE DU MOYEN-ORIENT (sous la direction de)

Bayard, 2011 Plus d’informations   Autres publications   Extraits

Le Moyen-Orient fait la une de l’actualité depuis des mois, les peuples arabes semblant au départ décidés à reprendre la main sur le destin de leurs pays. La structure même de cet ouvrage sans équivalent, dirigé par Antoine Sfeir, a été conçue pour donner toute sa place à ces révoltes.

Il s’ouvre sur un état des lieux signé par six des auteurs les plus reconnus : Alexandre Adler, Christian Chesnot, André Miquel, Antoine Sfeir, Robert Solé, Benjamin Stora. Ils analysent… (lire la suite)

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