Quelle France dans quel monde ? – Mediapart, 14/06/16

mediapart14 JUIN 2016 – PAR FRED OBERSON  – ÉDITION : VISAGES DE MARSEILLE

img_1789« Comment redevenir citoyen ? »

C’est le thème d’un cycle de cinq conférences-débats* du journaliste, écrivain et politologue Antoine SFEIR, organisées en pays d’Arles à l’initiative de la Cour des Arts de Saint-Rémy-de-Provence et de la Société de lecture de Maussane-les-Alpilles. La première a eu lieu lundi à Châteaurenard sous le thème : Comment redevenir citoyen ?  Lire la suite

« Écrasez l’infâme » ? * – Les Cahiers de l’Orient, mars 2015

CO 118 couv(Éditorial des Cahiers de l’Orient nº 118)

Plus d’un mois après les tueries des 7, 8 et 9 janvier, même si l’émotion perdure, il est temps de sortir de la passion et d’encourager la réflexion.

Venus du petit banditisme, les trois assassins n’ont certainement pas voulu faire l’unité nationale à travers leurs victimes : ils ont tué des athées, des agnostiques, des chrétiens, des juifs et des musulmans. Pourtant Charlie Hebdo a sorti son Lire la suite

Connaître nos différences pour mieux vivre ensemble – Notre Temps, 17/12/14

Notre temps LogoPar Jean-Christophe Martineau, le 17 décembre 2014
Antoine Sfeir: connaître nos différences pour mieux vivre ensembleIntolérance, injures racistes… Comment faire face? Antoine Sfeir, journaliste, enseignant et politologue, répond à la question.

L’appartenance religieuse et communautaire n’est-elle pas en train de gagner du terrain en Occident et particulièrement en France, le pays qui a fait de la laïcité la condition du vivre ensemble ?

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Comment on devient islamiste et salafiste en France

(Dessin : Damien Chavanat)

La vague de violence qui déferle actuellement en France au nom d’ « un certain islam » pose plusieurs questions dont les médias se sont fait le relais.

De l’immigration ouvrière au regroupement familial

Lorsque la première génération des travailleurs immigrés est arrivée en France dans les années 1960, nous avions été les chercher en masse dans nos anciennes colonies : Algérie, Tunisie, Maroc principalement. Nos entreprises cherchaient des ouvriers non spécialisés et non qualifiés, à mettre sur les chaînes des usines d’automobile (Billancourt et Sochaux), de sidérurgie (Lorraine et tout l’Est), et enfin dans le secteur du bâtiment. En 1965 ils étaient 800.000 Algériens, 400.000 Marocains et 200.000 Tunisiens. Le contrat était clair : « tu viens (seul), tu travailles, tu touches ton salaire et tu repars chez toi ». Lire la suite