Jérusalem : «Trump veut détourner l’attention» – Le Télégramme, 16/12/17

Le Telegramme

AS microQuelles peuvent être les conséquences de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël par les États-Unis ?
Cette reconnaissance peut se révéler contre-productive. Aujourd’hui, Jérusalem est de facto la capitale d’Israël. Le gouvernement israélien et la Knesset (le Parlement) y siègent. En officialisant Jérusalem comme capitale, Donald Trump tue l’idée même du double État. Lire la suite

Normandie pour la Paix – 23-24/03/17

L'Obs Caen paixJ’ai malheureusement dû annuler ma participation aux Journées du Forum Normandie pour la Paix à l’Abbaye aux Dames de Caen, les 23 et 24 mars prochains.

Université populaire de Lille, 20/11/16

up-lilleLE PROCHE-ORIENT DANS LA TOURMENTE 

La situation en Irak, en Syrie, en Palestine, en Israël et au Liban n’a pas cessé de se dégrader. L’attitude occidentale vis-à-vis des évènements du Proche-Orient est pour le moins ambiguë et semble de plus en plus dénuée Lire la suite

Yasser Arafat au cœur du conflit – Europe 1, 09/06/16

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The Times

Jeudi 9 juin de 14 h à 15 h, j’étais au micro de Franck Ferrand pour son émission « Au cœur de l’histoire » sur Europe 1.

Ensemble, nous nous sommes plongés dans les arcanes du conflit israélo-palestinien, revenant sur le rôle joué par l’ancien président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat.

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> Réécouter l’émission

BFM Business, mercredi 23 janvier 2013

Invité du 20 h 30 de David Dauba.

Palestine : la médaille et son revers

Le projet E1, en rose au centre de la carte (source OCHA)

Le projet E1 (en rose au centre de la carte) peut potentiellement couper le nord du sud de la Cisjordanie et achever l’encerclement oriental de Jérusalem-Est (source OCHA)

L’actualité apporte décidément son lot quotidien de bonnes et de mauvaises nouvelles. Ne boudons pas notre satisfaction : le vote accordant à la Palestine le statut d’observateur non membre aux Nations unies est une bonne, une très bonne nouvelle. Certes, la frustration de ce peuple n’est pas totalement éteinte, mais ce premier pas reste un acquis réel, malgré le vote négatif des États-Unis. D’autant plus que, le jour même, le secrétaire d’État américain Mme Hillary Clinton n’a pas manqué de tancer le gouvernement israélien pour les permis de construire accordés à 3.000 logements en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.

L’attitude du gouvernement israélien, bien qu’elle soit devenue une habitude, est pour le moins irresponsable. En adoptant la fuite en avant, Benyamin Netanyahou cherche à mettre le monde entier, et en premier lieu les Palestiniens, devant le fait accompli : Lire la suite

Œil pour œil, sang pour sang ?

Un soldat israélien durant une simulation d’invasion de la bande de Gaza, samedi 17 novembre. (Reuters/Amir Cohen)

Les opérations militaires israéliennes, dans la bande de Gaza ou ailleurs, se suivent et se ressemblent : un discours politique jusqu’au-boutiste et des représailles massives.  Seuls les noms changent,  d’une poésie cruellement ironique – « Paix en Galilée » (1982), « Arc en ciel » et « Pluie d’été » (2006) – ou d’un impitoyable lyrisme : « Raisins de la colère » (1996), « Jours de pénitence » (2004), « Plomb durci » (2008) et, à présent, « Pilier de défense ». Cette dernière appellation n’est d’ailleurs pas sans évoquer la caractérisation de l’armée israélienne, Tsahal, acronyme pour « Armée de Défense d’Israël’. Une force qui a entre autres à son actif l’attaque éclair contre l’Égypte en 1956, conjointement avec la France et le Royaume-Uni, et la guerre « préventive » de 1967, au cours de laquelle l’État hébreu anticipa le conflit en laminant les aviations arabes.

Depuis le début de cette guerre interminable, qui remonte au mandat exercé par les Britanniques sur la Palestine (1919-1947), chacun des deux adversaires s’est progressivement construit une identité fondée en grande partie sur l’affrontement avec  l’autre, ainsi qu’un argumentaire rapidement cristallisé autour deux notions antagonistes : Lire la suite