L’Arabie saoudite et la Turquie, perdants potentiels – L’Opinion, 3 septembre 2013

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La mauvaise conscience des Occidentaux n’aura eu d’égale que leur impuissance à gérer le conflit syrien

La colère des Séoud
Publié le mardi 03 septembre à 10h26
Mis à jour le mercredi 04 septembre à 16h23

Le régime de Bachar al-Assad se sent aujourd’hui conforté par la décision de Barack Obama d’avoir recours au Congrès américain pour avaliser l’utilisation de la force contre lui. Quelle que soit la décision des parlementaires américains, ce délai est d’ores et déjà vécu comme une victoire pour le président syrien. Lire la suite

Égypte : à qui la faute ? L’Opinion, 20 août 2013

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Publié le mardi 20 août à 10h00
Mis à jour le mercredi 21 août à 15h05

L’état d’urgence décrété par l’armée en Égypte s’inscrit dans le processus engagé en janvier 2011

AS L'Opinion Chronique

Acte III de la révolution, l’état d’urgence décrété par l’armée en Égypte s’inscrit dans le processus engagé en janvier 2011. L’acte I a démarré à l’initiative d’une jeunesse instruite, issue en majorité de la classe moyenne, connectée à Internet, vite rejointe par les plus pauvres, des forces de gauche, des nationalistes arabes, ainsi que par des minorités religieuses et des libéraux. Les Frères musulmans avaient alors boycotté les premières manifestations avant d’essayer de les contrôler. Lire la suite

L’Orient Le Jour : lauréat du prix Livre et droits de l’homme

OLJÀ LA UNE | olj.com et AFP | 29/07/2013

LA BONNE NOUVELLE DU LUNDI

AS OLJ

Coupures d’électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires… Face à l’ambiance générale quelque peu délétère, L’Orient-Le Jour se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

Le journaliste, écrivain et politologue franco-libanais Antoine Sfeir a remporté le prix Livre et droits de l’Homme pour son essai intitulé « L’islam contre l’islam« , a annoncé mardi dernier la mairie de Nancy, en Meurthe-et-Moselle (est de la France). Lire la suite

Matinale de BFMTV le 7 février 2013

Invité de la Première Édition de Christophe Delay. 

24h après l’assassinat de l’opposant tunisien Chokri Belaïd, la crise politique fait rage en Tunisie. Quel avenir pour le pays, deux ans à peine après la révolution ?

Il pleut sur le Proche-Orient

L'éminence grise de la Confrérie des Frères musulmans, Khairat el Shater, libéré de prison en mars 2011.

L’éminence grise des Frères musulmans, Khairat el Shater, libéré de prison en mars 2011.

L’Égypte est à feu et à sang depuis plusieurs jours. Si les événements se sont accélérés en raison d’un verdict judiciaire rendu contre 21 supporters du ballon rond – responsables, selon l’enquête, d’émeutes sur le stade ayant fait plus de soixante-dix morts il y a un an jour pour jour – cette décision a été un prétexte pour les révolutionnaires de plusieurs villes, dont Le Caire, de reprendre possession de la rue. Leurs slogans s’articulent de plus en plus autour de la situation socio-économique : les indécisions et les tergiversations du gouvernement en sont la cause essentielle – mesures prises par la présidence et contredites par le cerveau de Frères musulmans, Khairat Al Shater, auquel les fonctionnaires de la présidence, sinon Mohammed Morsi lui-même, semblent obéir au doigt et à l’œil. Lire la suite

Mali : quels enjeux ? Quelles perspectives ? C à dire, 28/01/13

France 5AS_France5Invité d’Axel de Tarlé dans C à Dire sur France 5, le 28 janvier 2013 à 17 h 30.

L’émisson  –   Video

Égypte : savoir raison garder

Un Égyptien vote lors du referendum sur la Constitution, le 15 décembre 2012 au Caire.

Un Égyptien vote lors du referendum sur la Constitution,
le 15 décembre 2012 au Caire.

Les résultats du premier tour du referendum sur la Constitution en Égypte ont donné un léger avantage aux islamistes des Frères musulmans. Sauf surprise, le second tour s’inscrira dans la même veine. Malgré un faible taux de participation (moins du tiers des électeurs inscrits), ce résultat est déjà fortement significatif : le peuple égyptien est d’ores et déjà coupé en deux. C’est en cela que le président Morsi a échoué. Depuis des millénaires, le chef de l’État égyptien doit revêtir la stature de pharaon, avec la double couronne qui relie la Haute et la Basse Égypte, et la population rurale à celle des villes. Lire la suite

Le devoir de Pharaon

M. Morsi a endossé l’habit
de H. Moubarak (Reuters)

Pour la première fois de leur histoire, les Frères musulmans font, à grande échelle, l’expérience du pouvoir. Comme beaucoup de partis extrémistes avant eux, ils sont passés sans transition du droit de contestation, souvent clandestin, au devoir indéniable de responsabilité. Par la position de leur représentant à la tête de l’État, Mohammad Morsi, ils sont enfin en train d’apprendre la difficile équation de l’autorité, en même temps que cette maxime de l’Égypte éternelle : le pouvoir n’est pas une fin en soi. Lire la suite

Palestine : la médaille et son revers

Le projet E1, en rose au centre de la carte (source OCHA)

Le projet E1 (en rose au centre de la carte) peut potentiellement couper le nord du sud de la Cisjordanie et achever l’encerclement oriental de Jérusalem-Est (source OCHA)

L’actualité apporte décidément son lot quotidien de bonnes et de mauvaises nouvelles. Ne boudons pas notre satisfaction : le vote accordant à la Palestine le statut d’observateur non membre aux Nations unies est une bonne, une très bonne nouvelle. Certes, la frustration de ce peuple n’est pas totalement éteinte, mais ce premier pas reste un acquis réel, malgré le vote négatif des États-Unis. D’autant plus que, le jour même, le secrétaire d’État américain Mme Hillary Clinton n’a pas manqué de tancer le gouvernement israélien pour les permis de construire accordés à 3.000 logements en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.

L’attitude du gouvernement israélien, bien qu’elle soit devenue une habitude, est pour le moins irresponsable. En adoptant la fuite en avant, Benyamin Netanyahou cherche à mettre le monde entier, et en premier lieu les Palestiniens, devant le fait accompli : Lire la suite

Égypte : la révolution en marche

Le président égyptien Mohammad Morsi
(Reuters/Amr Abdallah Dalsh).

Lorsqu’un homme concentre entre ses mains les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, on appelle cela dans toutes les langues du monde : un dictateur.

Le président Morsi a tenté ce coup de force sans s’attendre, semble-t-il, à une telle réaction généralisée – non seulement de la part des libéraux, aujourd’hui bien divisés, mais également de l’Église copte et de l’Université Al-Azhar, véritable « Vatican de l’islam sunnite ».

Certes, les Frères musulmans peuvent aujourd’hui organiser une contre-manifestation aussi importante ; certes, leur slogan électoral « Votez pour nous, sinon vous votez contre l’islam » a fonctionné en 2011 ; mais seront-ils aussi écoutés cette fois-ci ?  Lire la suite