13 avril 2013
par Antoine Sfeir
L’opposition syrienne, avec son Premier ministre Ghassan Hitto, a de nouveau tenté de convaincre les États-Unis de lui fournir des armes, en marge d’une rencontre des ministres des affaires étrangères du G8 à Londres. Pas de réponse pour l’instant. Ghassan Hitto tente toujours de s’imposer, non seulement sur la scène internationale mais aussi au sein de la rébellion. Sur le terrain en Syrie, selon le politologue Antoine Sfeir, son influence reste toute virtuelle. Interview.
Qatar, 27 mars 2013 : le Premier ministre du gouvernement de transition, Ghassan Hitto (deuxième en partant de la droite), avec Ahmed Muaz Al Khatib (à gauche), chef de la délégation de l’opposition syrienne. © Karim Sahib / AFP
David Arnold, ARTE Journal : Ghassan Hitto a été récemment élu à la tête de la Coalition nationale syrienne, qui est-il, que peut-on dire sur lui ?
Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient, politologue spécialiste du monde arabe : C’est le visage de l’opposition syrienne, il appartient à la minorité kurde. Ce qui a été un avantage pour qu’il soit désigné. Son problème, c’est qu’il vit en exil. C’est un inconvénient dans la mesure où certains pensent que l’opposition doit être dirigée par quelqu’un sur le terrain. Il est donc dans une position inconfortable aujourd’hui à cause de ce point là.
Lire la suite
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.