MALI – Mujao

Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest)

Fondé par le Mauritanien Abou Ghoum-Ghoum, le Mujao, qui tient la ville de Gao, est né d’une scission d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Il est apparu au grand jour en décembre 2011 en revendiquant des enlèvements au Mali, mais aussi en Algérie. En plus des otages détenus par Aqmi, une septième personne a été enlevée le 20 novembre 2011 par le Mujao dans l’ouest du Mali.

Ses principaux revenus viennent d’activités de contrebande (principalement trafic de drogue et d’essence). Le département d’État américain a annoncé l’inscription du Mujao sur l’une de ses listes d’organisations terroristes, le 7 décembre 2012.

Oumar Ould Hamaha

Le « Barbu rouge »
Oumar Ould Hamaha.

Depuis août 2012, le chef d’État-major (commandant militaire) du Mujao, dépêché par Aqmi après avoir fait le lien avec Ansar Eddine, est Oumar Ould Hamaha, surnommé le « Barbu rouge ». Originaire d’une famille nomade arabe malienne, à l’est de Tombouctou, francophone, bachelier, il a étudié le Coran en Mauritanie avant d’embrasser le salafisme au contact de prédicateurs pakistanais. Sa tâche est d’enrôler des recrues venues de toute l’Afrique de l’Ouest. Il a promis « le sabre » aux « mauvais musulmans » et aux Occidentaux, et menacé d’attentats suicides les États qui soutiendraient une opération militaire de reconquête au Nord-Mali.

Le 14 janvier 2013, Abou Dardar, l’un des responsables, a menacé directement la France de représailles suite à l’intervention militaire au Mali : « Au nom d’Allah, nous allons frapper le coeur de la France » a-t-il déclaré.

Laisser un commentaire (Tous les commentaires sont lus par un modérateur avant leur publication. Votre adresse e-mail ne sera pas visible.)